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De la page au pixel : les pièges à éviter en passant du print au web

Copier-coller un texte print sur votre site, c’est un peu comme essayer de faire du surf avec une planche de snowboard: ça peut marcher, mais les résultats risquent de ne pas être aussi glamour que prévu!

Passer de la plume au clavier, du papier au pixel, peut sembler une simple formalité. Pourtant, croyez-moi, le monde de la rédaction web est une bête bien différente de celui du print.

 

Et non, faire un copier-coller d’un texte de brochure sur votre site web n’est pas une stratégie gagnante.

Pourquoi, me direz-vous ? Eh bien, asseyez-vous confortablement, laissez-moi vous expliquer pourquoi ces deux mondes, bien qu’apparentés, sont aussi différents que le jour et la nuit.

 

1. Le public web, cet hyperactif impatient

Le public web est le roi de la navigation à grande vitesse. Il zappe, scanne, clique, et si votre texte ne le happe pas en quelques secondes, il est déjà parti voir ailleurs. Contrairement à une brochure ou un magazine que l’on feuillette tranquillement, le contenu web doit être structuré pour capturer l’attention en un instant. Titres accrocheurs, paragraphes courts, mots-clés en gras : tout est fait pour faciliter une lecture rapide et efficace. Vous ne voulez pas perdre votre public avant même qu’il ait fini la première phrase, n’est-ce pas ?

 

2. Optimisation pour les moteurs de recherche (SEO)

Ah, le SEO… ce petit acronyme qui change tout. Lorsque vous écrivez pour le print, vous pensez à votre lectorat, et c’est déjà pas mal. Mais sur le web, il faut aussi penser à Google (ou Bing, ou Yahoo). Le choix des mots-clés, la structure des titres, l’optimisation des métadonnées – tout ça, ce sont des stratégies que vous pouvez oublier dans une rédaction print, mais qui deviennent cruciales en rédaction web. Votre contenu doit plaire aux humains et aux robots. Une gymnastique cérébrale qui demande un peu d’entraînement, mais qui fait toute la différence en termes de visibilité.

 

3. L’interactivité, c’est la clé !

Sur le web, votre texte n’est pas une fin en soi. Il doit inviter à l’action, au clic, à l’interaction. Vous pouvez y intégrer des liens hypertextes, des vidéos, des images cliquables, voire des boutons d’appel à l’action (call-to-action pour les intimes). Le texte print, en revanche, reste figé. C’est un peu comme comparer un livre à une conversation – le premier est statique, le second dynamique et interactif.

 

En résumé, rédiger pour le web ne se résume pas à transposer un texte print sur un écran. C’est un exercice de style à part entière, où l’art de capturer l’attention et de maximiser l’engagement prend une toute nouvelle dimension.

 

Alors, la prochaine fois que vous penserez à copier-coller votre brochure sur votre site, rappelez-vous de ceci : laissez votre texte prendre une nouvelle vie, adaptée aux besoins et aux attentes de votre lectorat numérique. Parce qu’après tout, surfer avec une planche de snowboard, c’est pas super efficace, n’est-ce pas ?

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