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un jour, un mot: nourriture

BIO, VÉGÉTARIEN, VÉGAN OU ENCORE CLIMATARIEN… QUELLE EST LA RELATION QUE VOUS ENTRETENEZ AVEC LA NOURRITURE?

Vous consommez des produits locaux et de saison, vous évitez le gaspillage et vous mangez moins de viande? Vous pourriez bien être « climatarien » … Derrière ce terme un peu barbare se cache une réalité inspirante à découvrir. Car « le manger sainement » est depuis longtemps un phénomène auquel l’agriculture et l’industrie agroalimentaire essaient de trouver des solutions. Petit tour d’horizon…

Evolution de notre agriculture

Notre alimentation a énormément évolué depuis l’apparition de l’agriculture il y a environ 10’000 ans en passant d’une agriculture biologique à une agriculture intensive. Rappelons que l’agriculture biologique recourt à des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Au contraire de l’agriculture intensive qui est un système de production agricole fondé sur « un accroissement de la production agricole optimisé par rapport à la disponibilité des facteurs de production (moyens humains, matériels et surfaces cultivées). » Ce deuxième système implique donc une utilisation intensive d’énergie, d’engrais et de matériel.

Que faut-il donc savoir de l’industrie agroalimentaire?

Dans les années 30, des molécules chimiques utiles à l’agriculture ont été découvertes, notamment grâce aux armes chimiques de guerre. Les pesticides de synthèse, les herbicides et les fongicides font leur entrée dans le traitement des sols.

Au début des années 60, l’industrie agroalimentaire se soucie majoritairement de la réduction du budget alimentaire moyen des familles. Les dépenses en nourriture passent sous la barre des 15%. Comment? En introduisant une logistique de masse et des monocultures. Le seul bémol est que ces pratiques appauvrissent considérablement les qualités nutritionnelles de nos aliments. Pourquoi? Selon l’article dePierre Weill sur l’industrie agroalimentaire, « le maïs a autant gagné en rendement qu’il a perdu en densité nutritionnelle. Ses racines ont plongé dans des sols de plus en plus épuisés par le retour régulier de la même culture chaque année; elles sont devenues incapables de capter les précieux oligo-éléments dont nous avons besoin. »

Avec l’utilisation intensive des pesticides et d’une logique de rendement à n’importe quel prix, faut-il dès lors s’étonner que des scandales alimentaires fassent leur apparition? Vache folle, poulet à la dioxine et traitement scandaleux des animaux font les « unes » de la presse.

L’ONU préconise un régime sans viande

Selon un article paru dans le journal anglais the gardian, l’ONU préconise d’adopter un régime alimentaire sans produits animaux. L’organisation enfonce le clou en précisant qu’un régime végétarien serait donc beaucoup plus profitable à notre planète.

L’exposition universelle de Milan a choisi de traiter le thème « nourrir la planète, énergie pour la vie » et dans ce cadre là, il est vraiment temps de prendre conscience de la gravité du problème et de faire changer les comportements de l’industrie agroalimentaire et des consommateurs.

Dès lors, faites votre choix parmi les « tribus alimentaires »!

Il existe, de nos jours, une pléthore de « tribus alimentaires » et vous avez donc le choix: celles et ceux qui ne jurent que par le « bio », les végétariens qui ne mangent ni viande, ni poisson, les végans qui excluent la consommation de tout produit issu des animaux et les climatariens qui consomment des produits locaux et de saison.

La nouvelle « tribu » des climatariens

Si le terme « climatarien » ne me parle pas vraiment, je dois reconnaître que je suis quand même passablement sensible à leur philosophie, car elle me semble faire preuve de bon sens. Ils prônent le fait de manger moins de viande (cherchez donc des agriculteurs proches de chez vous qui respectent leurs bêtes), de consommer des produits locaux et de saison (nous avons la chance d’avoir une pléthore de marchés à la ferme et de paniers de fruits et légumes à disposition; profitons-en!) et finalement d’éviter le gaspillage (prendre déjà son propre sac en allant faire ses courses est un premier pas).

Il est vrai que cuisiner demande un peu de temps, mais à l’heure actuelle, nous avons le choix entre privilégier une agriculture respectueuse (des paysans, des bêtes, du sol et au final du consommateur) ou de faire le pari risqué que les antioxydants et les compléments alimentaires (provenant d’une industrie pharmaceutique naissante) deviendront la norme afin de palier les carences de l’industrie alimentaire.

Pour aller plus loin:

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