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Du XIXe siècle à #MeToo : que signifie le mot « féminisme » ?

Le Robert nous en donne la définition suivante : « Doctrine qui préconise l’égalité entre l’homme et la femme, et l’extension du rôle de la femme dans la société. » 

En essayant de regrouper un maximum d’informations pour vous proposer une vue d’ensemble de l’utilisation de ce mot, je me suis vite rendu compte qu’il me faudrait au moins le tome d’une encyclopédie pour y arriver. En effet, ce terme englobe l’égalitarisme, le droit de vote, les conditions de travail, le droit à l’éducation, les inégalités culturelles, la liberté de paroles, l’impossible homogénéité du groupe « femme », le déterminisme biologique, le mouvement #MeToo et beaucoup d’autres concepts qui représentent l’histoire du féminisme depuis ses débuts au XIXe siècle jusqu’à nos jours. 

Je vais donc vous partager ma rencontre avec le terme « féminisme ». Il a eu lieu pendant mes études universitaires en science politique lors d’un cours intitulé « femmes et société ». Notre professeure de l’époque a mis des mots sur mes ressentis ; elle m’a ouvert les yeux sur des croyances et sur des évidences sociétales que mon âme devait ressentir, mais que mon cerveau ne comprenait pas encore. 

En tournant le projecteur sur certains faits et chiffres, les questions suivantes ont pu émerger : pourquoi est-ce que le masculin l’emporte-t-il systématiquement sur le féminin en grammaire ? Pourquoi y a-t-il une sous-représentation des femmes dans des postes à responsabilité ? Pourquoi est-ce une quasi-évidence que les femmes qui accouchent de leur premier enfant baissent leur taux de travail ? Pourquoi est-ce que les expert·e·s intérogé·e·s dans la presse sont majoritairement masculins ? Pourquoi est-ce les femmes, dans les médias, sont plus souvent jugées sur leurs apparences que leurs compétences ? Qu’est-ce qu’une pub sexiste ?  La liste est éminemment longue et pourrait se poursuivre sur des pages entières. Vous avez compris le principe, non ? 

 

La jeune fille de 20 ans que j’étais, pensait très naïvement que les femmes et les hommes avaient les mêmes droits (le principe de l’égalité est inscrit dans notre Constitution fédérale depuis … 1981… non, je n’ai pas inversé les chiffres, il s’agit bien de 1981 !), donc vu que « L’homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l’égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail. L’homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.», j’ai imaginé que ma génération et les suivantes allaient récolter les fruits du labeur de nos ancêtres. Oui, j’étais naïve. 

Quelques années plus tard (quelques décennies même !), mon avis s’est modifié. Après être passée par de multiples stades émotionnels (le déni, la colère, la tristesse, la révolte et j’en passe), je me suis, au final, apaisée. Aujourd’hui, je pense que les femmes ont besoin des hommes et vice-versa. Je pense également que chacun des deux sexes a besoin de faire la paix avec son passé : les femmes ont besoin de quittancer le mal qui leur a été fait (sois gentille, ma fille) et les hommes ont besoin de revoir le concept de masculinité (sois fort, mon fils !). Une fois ce travail effectué par chaque partie, je pense que les femmes et les hommes pourront se retrouver pour construire ensemble un futur qui soit nouveau, respectueux, inventif et tolérant vis-à-vis de la population dans son ensemble. 

Quel est votre point de vue ? 

Envie d’aller plus loin : 

 

 

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