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Mode d’emploi faire connaissance avec votre intuition

Intuition : mode d’emploi (et précautions d’usage pour éviter les dérapages cosmiques)

 

Ah, l’intuition !
Cette petite voix intérieure qu’on rêve toutes et tous d’écouter… sauf quand elle se trompe entre un signal divin et un reste d’anxiété post-caféiné.


On l’imagine douce, lumineuse, connectée — mais dans la vraie vie, elle se mêle parfois à notre mental bruyant, à nos émotions en pagaille, et a un léger goût de « je ne sais plus si c’est mon cœur ou mon ego qui parle ».

 

Alors, comment faire la différence ? Comment écouter son intuition sans se perdre dans les méandres de ses pensées ou de ses peurs ?

 

Le mental : ce colocataire envahissant

L’une des premières interférences dans la communication intuitive, c’est notre bon vieux mental. Ce bavard chronique commente tout, tout le temps. Il adore les listes, les “oui, mais”, et les scénarios catastrophes à trois chapitres.

Votre intuition, elle, fonctionne en douceur. Elle chuchote, propose, ressent. Mais quand votre cerveau est en mode “Je suis seul aux commandes”, difficile d’entendre sa voix.

 

Astuce : donnez-lui un moment pour s’exprimer — puis mettez-le en pause.
Une promenade, un moment de respiration, un peu de silence. L’idée n’est pas de le faire taire, mais de le rassurer. Comme un enfant un peu surexcité : “Merci pour ton avis, mais laisse-moi sentir maintenant.”

 

Petit à petit, vous sentirez la différence entre une pensée (logique, rapide, parfois stressée) et une intuition (paisible, claire, souvent instantanée).

 

Les émotions : ces reines du drame

Deuxième perturbatrice de fréquence : l’émotion.


Ah, la peur, ce chef d’orchestre discret, mais puissant. Elle adore se déguiser en intuition. Elle chuchote : “Je ne le sens pas du tout ce projet…” alors qu’en réalité, elle veut juste vous éviter un inconfort temporaire. La peur, comme la colère ou la tristesse, colore vos perceptions. C’est normal.
Mais avant de tirer des conclusions du type “mon intuition me dit que je dois tout plaquer pour élever des chèvres dans le Périgord”, prenez un instant pour vérifier si vous êtes émotionnellement au calme.

 

Petit test express :

  • Votre corps est détendu → probabilité forte d’une intuition.
  • Votre cœur bat à 180 → émotion déguisée.

 

Le doute : cet agent double

Vous avez entendu ce petit “non” ou ce “oui” intérieur… et aussitôt, votre mental revient en scène : “Et si je me trompais ? Et si c’était juste une idée bizarre ? Et si les autres me trouvaient étrange ?”

 

Bienvenue dans la zone grise du doute. C’est ici que beaucoup abandonnent l’écoute intuitive, convaincus que “ça ne marche pas”. Mais rappelez-vous : l’intuition, c’est comme un muscle. Elle se renforce à mesure qu’on la pratique.

 

Exercice simple : commencez par de petites choses. Choisissez le chemin du retour sans réfléchir, sentez ce que votre corps préfère manger ce soir, décidez quel contact rappeler selon votre ressenti. Notez les résultats.
Petit à petit, vous constaterez que votre intuition “tombe juste” de plus en plus souvent.

 

L’intuition : une exploration joyeuse (et pas une compétition spirituelle)

Le plus grand piège, c’est de vouloir être “bon·ne en intuition”. On se met la pression, on veut des messages clairs, des signes spectaculaires… et on oublie que l’intuition se cache souvent dans les détails du quotidien.

C’est une relation de confiance, pas une ligne directe avec l’univers. Elle vous apprend à ralentir, à observer, à ressentir. Et, parfois, à rire de vous-même quand vous découvrez que ce “signe cosmique” était juste une coïncidence rigolote.

 

En résumé : l’intuition, oui, mais avec discernement

Avant de suivre une impulsion, vérifiez :

  • Suis-je calme émotionnellement ?
  • Mon corps est-il en accord avec cette idée ?
  • Est-ce un élan paisible ou une fuite déguisée ?

 

Si la réponse vient du cœur, sans agitation, vous êtes probablement sur la bonne voie.

 

Conclusion : place à la découverte

Développer son intuition, c’est comme apprendre une nouvelle langue : celle de soi. Au début, on bafouille un peu, on hésite, on mélange les mots. Puis, un jour, on comprend sans effort.

Alors, prenez votre curiosité, votre humour et votre patience, et partez explorer ce territoire intérieur.
L’intuition ne demande qu’une chose : que vous lui ouvriez la porte… avec bienveillance et un brin de légèreté.

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