Je ne rentre pas dans les cases!

Je ne rentre pas dans les cases … j’ai passé une moitié de vie à essayer … ce qui m’a conduit à l’aube de mes 40 ans à faire un « magnifique » burn-out. Non, définitivement, je ne rentre pas dans les cases. J’en ai encore eu un très bel exemple récemment. 

En effet, j’ai posé ma candidature pour un poste et après avoir passé toutes les étapes, deux personnes étaient sur la ligne d’arrivée, dont moi. Je n’ai pas pensé ne pas y arriver, sinon, je ne me serai pas lancée. Mais la réponse fut aussi courte que claire : je suis arrivée 2e !

Le fait de ne pas être retenue pour un poste est une information en soi. Néanmoins, les émotions qui en découlent sont propres à chacun·e d’entre nous. Chez moi, ce fut la blessure du rejet qui est apparue aussi rapidement que cruellement. Non, je ne rentre pas dans les cases. Mon mental a pris la place pour juger cet événement en y mettant des adjectifs blessants, tels que : inapte, inutile, incompétente et médiocre ! Rien que cela ! Même s’il est parfois bon de prendre du recul pour constater que son égo a pris le dessus, il est bien de garder en tête que l’auto-destruction n’est pas une bonne solution. 

Alors, j’ai attendu que l’orage passe, au propre comme au figuré. Je sais que le soleil est toujours derrière les nuages, mais je n’ai pas pu en saisir les rayons pendant un moment. Et puis, l’orage s’est dissipé et j’ai décidé d’innover. Au lieu de m’accrocher à une décision qui ne m’appartenait pas, j’ai décidé d’en prendre bonne note et de me ficher la paix. C’est ce que j’ai donc fait pendant plusieurs jours. 

Et là, la magie a opéré. Lorsque mon mental est en constante ébullition, il va avoir tendance à me ressasser les mêmes histoires. Alors que là, je lui ai proposé du repos. Pas de réflexion intempestive, pas de projections infructueuses et pas de peurs inutiles. Sans le savoir vraiment j’ai fait de la place pour du nouveau. Le bon sens a été de mise : comment peut-on attraper une opportunité avec ses mains si celles-ci sont déjà pleines ? 

J’ai donc reconnu mon désenchantement et mes frustrations et je me suis posé de nouvelles questions : qu’est-ce qui me met vraiment en joie ? Qu’ai-je envie de laisser de côté ? Comment ai-je envie de nourrir mes moments de liberté ? Qu’est-ce qui fait sens pour moi ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? 

À ce jour, je n’ai pas toutes les réponses, ni leurs concrétisations, mais je sais une chose : je chemine sur ma voie et j’ai déjà bien avancé. 

La morale de cette histoire est toujours la même, mais je suis étonnée de constater qu’elle fonctionne à chaque fois : lâche prise, sois à l’écoute et l’univers te montrera la voie.  

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